Introduction
Il est à savoir que le problème ou la socialisation de l’homme a été abordé ; par plusieurs philosophes ;et chacun l’a abordé de sa manière. Entre ces différents philosophes qui ont essayé d’aborder ce problème de socialisation de l’homme entre eux ;il y a des points communs,mais aussi des points de divergence. C'est-à-dire à propos de la socialisation de l’homme,il y a des points sur lesquels ;ils ont presque dit la même chose,il y a encore d’autres points sur lesquels ;ils se sont contredits .
Dans ce travail ,il nous sera question de faire une lecture analytique,des auteurs qui font l’objet de ce travail à savoir :Thomas Hobbes, John Locke, Jean Jacques Rousseau ;qui sont tous des contractualistes. Et nous essayerons de faire sortir quelques points de convergence et de divergence qui existent entre ces différents conceptualistes. En fin ce travail sera clôturé par une conclusion qui en fera la synthèse.
I. LES POINTS CONVERGENTS
L état de nature
Il est à savoir que pour ces trois conceptualistes à propos de l’état de nature,l’indépendance de l’homme est affirmée. Ces trois philosophes affirment encore que l’état de nature est un état pré politique ;ils affirment encore que l’état de nature est un état d’humanité où la présence de l’organisation n’est pas encore,non plus la présence du progrès sociale. Bref,c’est l’état où il n’existe ni organisation ,ni progrès sociale. Mais il est aussi à savoir cet état de nature dont nous parlons ici,n’est pas une réalité ,c'est-à-dire que ;c’est une supposition. C’est un instrument conceptuel selon nos trois conceptualistes. C’est un état où l’insécurité sociale règne encore.
2. Le contrat social
Pour les trois contractualistes, la signature d’un contrat social ;par l’homme ,c’est en vue de sa sortie dans l’état de nature où l’insécurité règne,aussi la solitude. Aussi l’homme signe un contrat sociale par ce que il veut vivre dans une société organisée,vivre une vie d’ensemble;dans une pluralité d’individus, ensuite vivre dans une communauté l’homme veut vivre dans une société la plus organisée, dans une vie d’ensemble, une pluralité d’individus, une vie communautaire. Et chaque individu accède à l’association aux autres avec consentement et avec convention. En fin une liberté pour fonder une société politique.
3. La société civile
Dans la société civile pour les contractualistes, l’homme vit dans la sécurité et la paix. Pour l’intérêt de tous ,tout est fait. Le pouvoir politique s’appuie sur les lois civiles et sur la meilleure administration de la justice. Un Juge commun ordonne dans l’état civil .
II. LES POINTS DIVERGENTS
1. L’état de nature
Thomas Hobbes : l’état de nature est un état de guerre de chacun contre chacun, situation où
Chacun est gouverné par sa propre raison, et qu’il n’existe rien, dans ce
Ce que a le pouvoir ; qui ne puisse éventuellement vous aider à défendre votre vie contre vos ennemis. Dans cet état tous les hommes ont un droit sur toute chose et même les uns sur le corps des autres. L’état de nature est un état sauvage où règne la loi du jungle, c’est la loi du plus fort, c’est un état où tous les membres sont ennemis les uns les autres. Un état de guerre générale.
John Locke : l’état de nature est un état de liberté qui est parfaite. Locke parle d’une loi naturelle qui se réfère à la raison , qui nous apprend que nul ne doit léser autrui dans sa vie, sa liberté ou ses biens. Dans l’état de nature, personne n’a le droit de limiter la liberté d’un autre, ni de toucher à la vie d’autrui, ni s’accaparer de ses biens. Chacun a donc droit, aux droits inaliénables naturels à l’homme.
Jean Jacques Rousseau : dans l’état de nature, l’homme est bon, il est isolé, il ne possède rien, il s’approprie ce dont il a besoin, il en fait sien quand il en use ; l’état de nature est un état de violence car l’homme de nature n’a avec ses semblables que de rapports conflictuels.
2. le contrat social
Thomas Hobbes : Pour Thomas Hobbes, à cause de l’état de guerre généralisée, il n’y a qu’une solution : créer une société civile, qui est aussi une société politique. Cela doit se faire par la volonté de chacun qui autorise un homme ou une assemblée et lui abandonne son droit de se gouverner soi-même. Celui à qui la multitude abandonne son droit s’appelle leviathan.
John Locke : Pour John Locke, face à la crainte de l’insécurité des étrangers et même si la société naturelle est dirigée par la seule loi naturelle ou la raison ; elle doit être introduite dans les formes plus organisées de société politique régie essentiellement par la loi et par une magistrature chargée de trancher les différends. Chacun doit accepter d’abandonner son droit naturel ou sa liberté naturelle et se diriger lui-même pour former un seul gouvernement qui assure la sécurité et la paix de tous. Et cela doit se faire avent que la société politique naisse.
Jean Jacques Rousseau : Pour Rousseau, la question essentielle du contrat social est issue du constat que certains hommes ont autorité sur les autres, c’est la question du fondement de l’autorité légitime. La légitimation des inégalités. Pour Rousseau, pour que le contrat social fonde un état politique vrai dans la mesure où il assure à la liberté, c’est-à-dire le droit d’exercer leurs libertés de manière concrète et pleine qu’il le feraient en dehors du corps social régi par des règles.
3. La société civile
Thomas Hobbes : le régime politique est l’absolutisme.
John Locke : le régime politique ; c’est la Démocratie, le gouvernement civil.
Jean Jacques Rousseau : Rousseau estime qu’il y a deux régimes politiques :
Ø Pour une socialisation malheureuse : c’est la loi de la propriété et de l’inégalité.
Ø Pour un état civil véritable : Un gouvernement qui est libéral.
Conclusion
Somme toute, nous comprenons que nos trois contractualistes qui ont abordé les mêmes problèmes, le contrat social, l’état de nature, la société. Mais ils ont quelques points de convergence et de divergence. A la fin de ce travail nous n’avons pas la prétention d’avoir épuisé tout ce sujet. Mais, tous ont aussi parlé de l’explication du contrat social par lequel l’homme quitterait l’état de nature pour entrer dans l’état civil.
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